Pour la première fois, je me suis senti presque obligé de prendre un tour d'autobus, me disant qu'il prendrait quelques heures et que je pourrais descendre à mon gré pour visiter les endroits les plus intéressants, avant de quitter pour l'aéroport et me rendre à Pristina, ma nouvelle destination que je connaissais depuis seulement 24h.
Qué nenni! Le tour a duré plus de 6h à cause entre autre du trafic mais aussi du nombre de points intéressants et la distance entre chacun d'entre eux. Je n'ai même pas eu le temps de descendre une seule fois parce que je voyais bien que je risquais de rater mon vol si je ne faisais pas attention.
Un des centre-villes de DubaÏ vu de la Burj Kalifah
L'intérêt de Dubaï est en fait totalement artificiel - on parle d'un nombre de gratte-ciel démesurés pour la grandeur de la ville (1,8 millions dans l'ensemble de l'Émirat de Dubaï, mais ça ne compte pas les étrangers). Les principales attractions sont la tour la plus haute du monde, l'hôtel 7 étoiles en forme de voile (le Burj Arab), les îles artificielles en forme de palmier ou de mappemonde qui sont en fait une série de villas, d'hôtel ou d'immeubles à appartement...et bientôt un centre d'amusement plus grand que Walt Disney.
Burj Arab vu de l'archipel The Palm
Le luxe outrancier de Dubaï semble toutefois une mince pellicule sur le tissu social créé par un développement accéléré. Les locaux ne travaillent pas, ou s'ils travaillent c'est parce que le gouvernement double leur salaire pour les encourager. Les travailleurs sont tous étrangers et proviennent d'Inde, du Mianmar, du Pakistan...ils ont des salaires de misère et vivent dans des conditions exécrables. Les étrangers sont donc soit des serviteurs, du cheap labor, soit du tourisme qui amène la croissance de la ville.Erratum: dans le premier texte je parlais de la vieille ville et d'un oasis au mieux du Burj Kalifah, la plus haute tour du monde...hé bien il s'agissait en fait d'un hôtel et d'un bassin artificiel avec des fontaines d'eau. Je me suis laissé avoir par le marketing local.
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